Nous recevons quotidiennement des personnes et une grande majorité manifeste du stress et de l’anxiété.
Ces états sont particulièrement présents chez les personnes qui se sentent victimes d’évènements sur lesquels ils ont l’impression de ne pas en avoir le contrôle.
Des faits tel que : « j’ai perdu mon travail, un nouveau virus menace l’équilibre de la planète, ma société doit fermer » peuvent sembler incontrôlable et donner l’impression d’être impuissant vis-à-vis de ces évènements.
Si l’on regarde cela d’un point de vue plus « physiologique » que constate-t-on.
Ce type de faits est vu comme un danger par l’organisme et déclenche en nous une alarme : une réaction physiologique archaïque, autonome, du cerveau reptilien. Et entraine la mise en action du système nerveux autonome dit orthosympathique.

Son rôle est de préparer à l’action : dilatation de l’iris, augmentation du rythme cardiaque, vascularisation des muscles, ; C’est la préparation de la réponse, de l’action : fuir, attaquer ou s’immobiliser. Une fois le danger passé, le système nerveux autonome dit parasympathique prend la relève : à l’alerte succède la détente. Le corps peut récupérer : les muscles se relâchent, on élimine les toxines, le rythme cardiaque ralentit… Cependant si des évènements sont perçus comme « danger » mais incontrôlables. Le système orthosympathique est mis en activité sans pour cela pouvoir donner une réponse. Le danger semble toujours présent et le système parasympathique ne peut pas faire son travail de soulagement et de récupération. Le stress demeure, épuisant physiquement, émotionnellement et diminuant nos capacités de réflexions.

Nous ne pouvons pas rester en pleurant, en s’angoissant ou stressant parce que notre voiture a été abimée ; tu crois que si tu le fais ta voiture vas être comme avant ? Nous ne pouvons pas rester dans le rôle de victime. Être obséder par le problème.
Une autre réponse peut être apporter : faire la paix avec l’évènement le laisser dans le passé.
C’est que nous pouvons faire est d’observer qu’est-ce que je peux contrôler
Pour exemple une attitude, une émotion, je peux avoir des nouveaux objectifs, je vais me concentrer pour trouver de solutions, je vais apprendre de nouvelles choses
Nous pouvons nous focaliser sur les choses que je peux contrôler
Mais qu’est que je peux contrôler ?
L’histoire que je me raconte sur la situation, pour exemple, « je suis enfermer comme un prisonnier » ou je peux me dire, à la place : je vais finir le livre que je voulais écrire, je vais partager avec ma famille, je vais avoir de nouvelles idées pour mon prochain travail etc.
Je peux changer ma manière de penser, ma manière d’agir et ainsi mon état émotionnel va changer. Au niveau physiologique je calme « mon orthosympathique » pour passer le relais au « parasympathique » et au soulagement.

Il existe quelques choses qu’on peut appeler télécommande externe ou télécommande interne.
Les personnes qui se stresse très facilement sont généralement externes. C’est à dire elles se laissent facilement manipuler par les évènements externes. Par exemple : si un copain ou une compagne, un collègue de travail est de mauvaise humeur elles auront une mauvaise journée.
Si le journal les informe d’une mauvaise nouvelle leur journée est compromise (alors qu’elles ne pourraient même pas les écouter 😉).
Elles peuvent devenir des marionnettes de l’extérieur.
